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lunes, 1 de abril de 2013

Las sinagogas de madera lituanas

Alarma.
LAS SINAGOGAS DE MADERA, LITUANAS, PATRIMONIO HISTORICO Y VESTIGIOS DE UNA PRESENCIA JUDIA INTERRUMPIDA POR LAS BESTIAS NAZIS, ESTÁN SIENDO ARRUINADAS POR EL ABANDONO Y FALTA DE CUIDADO DE LA ADMINISTRACIÓN LITUANA.

Le triste sort des synagogues en bois en Lituanie

Sinagoga de Kurklia, totalmente abandonada.

La comunidad judía lituana era de más de 200.000 personas, los sesinos nazis mataron al  90%  de ellos. En Lituania se conservan, de momento, 13 sinagogas de madera. Han sido restituidas, por Ley del año 1992 , a la Comunidad Judía Lituana  pero esta comunidad es actualmente mínima y sin casi recursos. 


 Faina Kukliansky, abogado y presidente de la Comunidad Judía Lituana manifiesta que ellos son incapaces de restaurarlas. Solicitan ayuda a la UE para que las incluya en la "ruta europea de la herencia judía " y que se aporte una ayuda económica para restaurar este patrimonio europeo.
 ¡Cuanto mejor sería para Europa destinar un dinero a este proyecto que a los bolsillos de los árabes que ocupan tierras judías en Israel!
 Resumen noticia de L'Express.

Source : http://www.lexpress.fr/actualites/1...

Le triste sort des synagogues en bois en Lituanie

Par , publié le 
ALANTA (Lituanie) - Des synagogues en bois, un patrimoine exceptionnel et unique en Europe, vestiges en Lituanie d'une présence juive remarquable et brusquement interrompue par l'Holocauste, tombent en ruines et restent largement ignorées des pouvoirs publics.
Le triste sort des synagogues en bois en Lituanie
Une ancienne synagogue en bois, utilisée désormais comme remise, à Kurkliai en Lituanie, le 23 mars 2013
afp.com/Petras Malukas
Cachée dernière des maisons, la synagogue en bois d'Alanta, une petite ville à 80 kilomètres au nord de Vilnius, ressemble bien plus à une grange qu'à un ancien lieu de culte. Ce bâtiment en mauvais état, qui avait servi d'entrepôt d'engrais durant l'époque soviétique, sert aujourd'hui de remise à Algis Jakutonis, un paysan qui habite la maison voisine. 
"J'y entrepose mes affaires, mais on y trouve encore des vestiges de l'époque du kolkhoze", explique à l'AFP ce paysan d'une soixantaine d'années en montrant la grosse clé en fer de l'ancienne synagogue, dont il dispose depuis l'ère soviétique. 
Avant la Seconde guerre mondiale, la communauté juive de Lituanie comptait 200.000 personnes, exterminées à 90% par les nazis allemands et leurs collaborateurs locaux entre 1941 et 1944. 
La vie juive était jadis intense à Alanta. "Les Juifs tenaient ici une vingtaine de magasins. Après la guerre, il n'en est plus rien resté", raconte Danielius Drazdauskas, un menuisier de 63 ans né dans une maison à quelques pas de la synagogue dont le destin le fascine. 
"Pourquoi un Lituanien se préoccupe-t-il du patrimoine juif' La raison est toute simple: peu importe la confession, il s'agit de mon patrimoine culturel et je ressens un certain devoir à le protéger", dit-il. 
Depuis le retour à l'indépendance de la Lituanie en 1991, Danielius Drazdauskas a occupé des fonctions politiques locales et s'en est servi pour plaider la cause de la synagogue au niveau des instances de sa ville, mais aussi nationales. 
Une association et la Communauté juive de Lituanie, propriétaire de la synagogue d'Alanta, cherchent aujourd'hui à la restaurer. "Les synagogues restaurées pourraient jouer un rôle éducatif, elles sont des monuments à la mémoire de notre communauté, autrefois très importante", a indiqué à l'AFP Daumantas-Levas Todesas, directeur de cette association et membre de la commission de l'héritage à la Communauté juive. 
La Lituanie compte aujourd'hui 13 synagogues en bois, d'après les calculs de Gilles Vuillard, un peintre français installé en Lituanie, qui les peint depuis 2009. Il a exposé ses tableaux plusieurs fois au Parlement et au musée du Gaon de Vilnius, dédié à l'histoire des Juifs de Lituanie. 
"Leur état de délabrement m'a frappé et le plus souvent, les gens ne savent plus où elles se trouvaient, alors qu'elles sont le témoignage d'un héritage culturel exceptionnel et un patrimoine unique", confie-t-il à l'AFP. 
Les premières synagogues en bois apparaissent en Lituanie à partir de la seconde moitié du 17ème siècle. "Le bois était le matériau local le moins cher", explique Maria Rupeikiene, architecte et auteur de nombreux ouvrages sur le patrimoine juif. 
Les plus vieilles synagogues toujours existantes ont été construites à la fin du 19ème siècle, les plus récentes dans les années 1920 et 1930. Elles ont toutes été restituées à la petite communauté juive de Lituanie, en vertu d'une loi adoptée en 1992. Aujourd'hui, faute d'argent et de fidèles, elles sont fermées et leur état se détériore. 
La synagogue en bois de Pakruojis (nord), la plus vieille en Lituanie, a été ravagée par un incendie en 2009. 
"Le plus important est de les conserver. La seule possibilité, c'est de les utiliser comme bibliothèques. Certaines municipalités ont accepté de reprendre les synagogues en bail de 99 ans pour leurs besoins, mais c'est très difficile car les bâtiments sont en très mauvais état", indique Faina Kukliansky, avocate et présidente par intérim de la Communauté juive de Lituanie. 
Le tourisme pourrait être une manière de faire sortir les synagogues en bois de l'oubli. Celle de Ziezmariai, sur la route entre Vilnius et Kaunas, a été sélectionnée pour faire partie de la "route européenne de l'héritage juif", dans le cadre des journées européennes du patrimoine consacrées à l'héritage juif en Lituanie depuis 2004. 
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