Translate

martes, 5 de marzo de 2013

Pour la francophonie



Interview de Jonathan-Simon Sellem sur le ticket Véronique Genest/Sellem au poste de député des Français de l’Etranger


Jonatam-Simon Sellem modere le JSS news:"JSSNews est le premier média israélien francophone en termes d’audience. Notre devise est « libre de penser autrement », elle a été adoptée en raison de notre attachement aux valeurs du sionisme."




Jonathan-Simon-Sellem
Cher Jonathan, tu as décidé de te présenter au poste de député de la 8e circonscription des français de l’étranger. Pourquoi cette décision ?


JSS : Après deux ans dans la diplomatie israélienne et sept ans dans la presse, j’ai décidé de porter mon combat dans le domaine politique.
Ma décision est la suite naturelle et logique d’un combat que j’ai mené dans les médias. Je partage avec les Français d’Italie, de Grèce de Turquie, avec la communauté franco-israélienne qui se sent mal-aimée par la France, et avec les autres pays de la 8e circonscription, des préoccupations communes, étant expatrié moi-même.
Pourquoi penses-tu que les français de l’étranger devraient voter pour vous ?
Le rôle d’un député de l’étranger est de défendre les sujets chers aux expatriés, et personne ne peut être mieux placé qu’un expat, qui plus est jeune papa, pour les comprendre. Par rapport à un candidat parachuté de Paris, c’est un avantage essentiel. Le plus grand nombre de français de la 8e circonscription se trouve en Israël, pays où je vis et qui me place naturellement au cœur des sujets qui les préoccupent – qui me préoccupent.
C’est à dire ?
Parmi ces sujets, on peut citer au hasard l’épineux problème de la reconnaissance des diplômes : la France délivre des diplômes et le moins qu’elle doit faire c’est d’en défendre la valeur.
La député PS sortante dont les comptes ont été invalidés était également une franco-israélienne. Elle avait entamé un travail de fond important qui dépasse bien entendu les clivages politiques, et le travail est à continuer. Cela concerne les sujets sociaux : la sécurité sociale, les retraites, les pensions, la simplification des formalités administratives et bien entendu la francophonie et la culture.
Et concernant les ressortissants français d’Israël, je souhaite corriger quelques injustices: Lorsqu’un enfant nait à Jérusalem, le consulat refuse d’écrire le pays Israël sur son passeport pour des raisons de politique étrangère. Les gens n’ont pas à subir la politique et ils ne doivent pas naître « apatrides » avec un vide sur leur pays de naissance.
Les français d’Israël soutiennent l’intervention de la France au Mali, et ils trouvent normal que le gouvernement ait voulu protéger les 6 000 ressortissants qui vivent à Bamako du danger que représentent les islamistes. Ils ne comprennent pas, en revanche, pourquoi la France ne les soutient pas avec force lorsque les islamistes de Gaza tirent sur eux.
Véronique Genest a décidé de vous rejoindre et elle sera votre suppléante. Comment l’avez vous décidée ?
J’ai rencontré Véronique à Tel Aviv en décembre, je l’ai interviewée, et nous sommes devenus amis. C’est une femme engagée, qui a les idées claires sur les thèmes auxquels elle croit, et elle avait depuis longtemps envie de se lancer en politique. Les pays de la 8e circonscription la touchent de près : elle a de nombreux amis en Italie, elle adore la Grèce, et elle est tombée amoureuse d’Israël. Pour elle, la décision coulait de source.
JSSNews

No hay comentarios:

Publicar un comentario