CE JOUR… Hommage à Ilan HALIMI
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Par Serge SALFATI
Il faudrait que ce jour soit celui du recueillement, l’indicible horreur de la torture infligée à un innocent devrait nous plonger dans l’expectative de la complexité de la nature humaine.
Il faudrait que ce jour soit celui de la mémoire, celle qui réside au fond de notre conscience et qui guide chacun de nos actes inconsciemment par les émotions qu’elle engendre.
Il faudrait que ce jour soit celui de l’enseignement, de la certitude que la barbarie ne peut être un mode de pensée humaine, et de l’impérieuse nécessité d’apprendre de nos épreuves.
Il faudrait que ce jour soit celui de la vigilance, celle qui nous préservera de la résurgence de l’historique hystérique grimée de noir, de rouge ou de vert, qui se camoufle comme un caméléon pour mieux surgir au milieu de ces victimes désignées.
Il faudrait que ce jour soit celui de la solidarité, d’une communauté meurtrie par la violence gratuite, qu’elle soit physique ou verbale, des masses à la haine palpable décomplexée nous ramenant aux pires affres du passé.
Ilan n’aurait pas voulu de ce jour, Ilan voulait vivre, il voulait vieillir, il voulait jouir de la vie et de ses petits et grands bonheurs qui lui ont été volés.
Le recueillement Ilan n’en voulait pas, la mémoire Ilan n’y pensait pas, l’enseignement Ilan n’imaginait pas celui-là, la vigilance il est mort de ne l’avoir pas eu.
La sauvagerie animale de ces êtres méprisables pouvant tout juste être qualifiés d’humain, nous a rappelé à une triste réalité, celle où il est permis de cracher à la face des morts et d’appeler au meurtre des vivants, pourvu dans un cas comme dans l’autre qu’ils soient juifs.
La France des Droits de l’homme a engendré un monstre se nourrissant de haine ancestrale, de propagande mensongère et de boucs émissaires faciles, Ilan a servi de sacrifice à cette haine, qu’aujourd’hui certains appellent humour, et dont sont mort après Ilan, les enfants de Toulouse.
Ce jour sera celui de la révolte, celle qui nait de l’exaspération et de la crainte, de l’abandon et de nos plaintes.
Ce jour sera celui de la colère, celle qui nait quand rien ne change, celle qui nait quand rien ne bouge au-delà des gesticulations de circonstances.
C’est de cette colère que doit naitre l’indignation, pas celle surfaite dont les médias se repaissent parce que promus par un vieillard mythomane, celle faite de crainte et de peur, celle qui pousse à une mobilisation de chaque instant puisque aujourd’hui chaque instant peut voir surgir la mort.
Notre communauté si souvent attaqué, trop sûre de sa sécurité, a perdu Ilan, les coupables ont été arrêtés, d’autres criminels sont apparus, plus violents et plus déterminés, certains ont des armes, d’autres ont des mots, la république ne doit pas leur laissé l’impunité dont ils croient ou espèrent jouir, la liberté d’expression, l’appel au meurtre, la discrimination raciale, le négationnisme sont des délits souvent laissés dans l’impunité, Ilan est mort parce que la France à trop voulu l’oublier.
hIl faudrait que ce jour soit celui de la mémoire, celle qui réside au fond de notre conscience et qui guide chacun de nos actes inconsciemment par les émotions qu’elle engendre.
Il faudrait que ce jour soit celui de l’enseignement, de la certitude que la barbarie ne peut être un mode de pensée humaine, et de l’impérieuse nécessité d’apprendre de nos épreuves.
Il faudrait que ce jour soit celui de la vigilance, celle qui nous préservera de la résurgence de l’historique hystérique grimée de noir, de rouge ou de vert, qui se camoufle comme un caméléon pour mieux surgir au milieu de ces victimes désignées.
Il faudrait que ce jour soit celui de la solidarité, d’une communauté meurtrie par la violence gratuite, qu’elle soit physique ou verbale, des masses à la haine palpable décomplexée nous ramenant aux pires affres du passé.
Ilan n’aurait pas voulu de ce jour, Ilan voulait vivre, il voulait vieillir, il voulait jouir de la vie et de ses petits et grands bonheurs qui lui ont été volés.
Le recueillement Ilan n’en voulait pas, la mémoire Ilan n’y pensait pas, l’enseignement Ilan n’imaginait pas celui-là, la vigilance il est mort de ne l’avoir pas eu.
La sauvagerie animale de ces êtres méprisables pouvant tout juste être qualifiés d’humain, nous a rappelé à une triste réalité, celle où il est permis de cracher à la face des morts et d’appeler au meurtre des vivants, pourvu dans un cas comme dans l’autre qu’ils soient juifs.
La France des Droits de l’homme a engendré un monstre se nourrissant de haine ancestrale, de propagande mensongère et de boucs émissaires faciles, Ilan a servi de sacrifice à cette haine, qu’aujourd’hui certains appellent humour, et dont sont mort après Ilan, les enfants de Toulouse.
Ce jour sera celui de la révolte, celle qui nait de l’exaspération et de la crainte, de l’abandon et de nos plaintes.
Ce jour sera celui de la colère, celle qui nait quand rien ne change, celle qui nait quand rien ne bouge au-delà des gesticulations de circonstances.
C’est de cette colère que doit naitre l’indignation, pas celle surfaite dont les médias se repaissent parce que promus par un vieillard mythomane, celle faite de crainte et de peur, celle qui pousse à une mobilisation de chaque instant puisque aujourd’hui chaque instant peut voir surgir la mort.
Notre communauté si souvent attaqué, trop sûre de sa sécurité, a perdu Ilan, les coupables ont été arrêtés, d’autres criminels sont apparus, plus violents et plus déterminés, certains ont des armes, d’autres ont des mots, la république ne doit pas leur laissé l’impunité dont ils croient ou espèrent jouir, la liberté d’expression, l’appel au meurtre, la discrimination raciale, le négationnisme sont des délits souvent laissés dans l’impunité, Ilan est mort parce que la France à trop voulu l’oublier.
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