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jueves, 27 de junio de 2013

Karsenty: « Je pense que c’est un jour sombre pour la démocratie française et je pense que c’est un jour sombre pour la vérité », a-t-il dit.

POUR LA FRANCOPHONIE:

Par Zach Pontz – Algemeiner

Adaptation : Hanna Lévy






L’analyste des médias français, Philippe Karsenty, a été reconnu coupable de diffamation par un tribunal français mercredi, pour avoir accusé un réseau de télévision d’État d’avoir décrit faussement la mort d’un jeune garçon palestinien lors d’un échange de tirs entre des Palestiniens et des soldats israéliens, selon les indications de Times of Israël.



Les images du garçon, Mohammed al-Dura, ont été diffusées par le réseau France 2. Le début de la deuxième Intifada dans laquelle plus de 1000 Israéliens ont été tués, a été en grande partie attribuée à la vidéo qui a été diffusée dans le monde entier.

Un tribunal parisien a condamné Philippe Karsenty à une amende de 7000  €, affirmant qu’il a accusé faussement le chef du bureau du réseau français à Jérusalem, Charles Enderlin, d’avoir fractionné des parties.

Lors d’une interview avec The Algemeiner, Karsenty a exprimé sa déception. « Je pense que c’est un jour sombre pour la démocratie française et je pense que c’est un jour sombre pour la vérité », a-t-il dit.

L’artiste et activiste juif français, Ron Agam, a déclaré à The Algemeiner, que toute l’affaire était un coup monté.

 « Karsenty n’a jamais eu la moindre chance ici. La station de télévision est tenue par le gouvernement et les syndicats sont anti-israéliens. L’ensemble de ce jugement n’est pas une question de justice, mais la défense de l’indéfendable », a-t-il dit.

 « C’est comparable avec un des plus grands mensonges de la République, c’est une honte que la justice française ne voit pas la vérité qui se cache derrières les mensonges » a-t-il ajouté.

L’information diffusée le 30 septembre 2000, montrait al-Dura et son père pris dans le feu des tirs entre les troupes israéliennes et des agents terroristes palestiniens dans la bande de Gaza. Ensuite, après la séquence où le garçon est affalé sur les genoux de son père, le film est coupé. L’information blâme les forces israéliennes de la mort présumée de l’enfant.

Karsenty a été condamné pour diffamation en 2006, mais le jugement a été infirmé en appel en 2008. France 2 a fait appel de cet appel à la « Cour de cassation », la plus haute cour de France, et l’année dernière, la Cour a annulé l’acquittement de 2008.

 « En septembre 2007, un tribunal français a ordonné à la chaîne de télévision de remettre le cour métrage dans son intégralité, révélant des images inédites  ce jour-là, en rouvrant ainsi l’affaire. Dans la vidéo complète, Muhammad al-Dura peut être vu agitant sa main, et déplaçant sa jambe exempte de taches visibles de sang, malgré les affirmations faites au cours du bulletin télévisé stipulant que le garçon était mort », a indiqué Ynet News.

Le mois dernier, le gouvernement israélien a conclu qu’al-Dura n’a  pas été blessés par les forces israéliennes et n’est pas mort dans dans l’échange de tirs.

À ce moment là, Philippe Karsenty, accueilli le rapport, en disant à The Algemeiner: “Aujourd’hui, c’est une excellente nouvelle que ce rapport scientifique soit publié. La prochaine étape sera pour la télévision publique française, détenue et financée par l’État français, d’admettre la responsabilité de leur rôle dans la production de la pire diffamation de sang de notre temps ».

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