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viernes, 28 de junio de 2013

Apologie du terrorisme et du Jihad : Visite guidée au musée du Jeu de Paume


Pour la francophonie:

Victimes israéliennes du terrorisme arabo-palestinien





Le sens de cette exposition crève les yeux : Magnifier les TUEURS.  Ignorer les VICTIMES du TERRORISME.
Une nouvelle manifestation  des carences d’un état frappé d’autisme, de déraison et de soumission au Jihad culturel  d’Eurabia.

Laurence Nguyen raconte sa visite guidée au musée du Jeu de Paume :
Au début de cette affaire, le 3 Juin, nous avons lu et fait circuler la lettre « très ouverte » de Gilles-William Goldnadel à Madame la Ministre de la Culture, Aurélie Filippetti, sur l’ exposition, au Musée du Jeu de Paume, d’une photographe palestinienne Ahlam Shibli : « l’essentiel de cette exposition baptisée « Foyer fantôme » est constituée de 68 photographies de portraits de terroristes palestiniens, membres des brigades des martyrs d’Al Aqsa… Les légendes qui accompagnent chaque photo reprennent systématiquement la terminologie sacrificielle : « martyr mort en opération »…A aucun moment, il n’est indiqué qu’il s’agit d’attentats terroristes aveugles visant des civils juifs. Je vous remercie, en conséquence, de bien vouloir me donner votre point de vue sur cette exposition, ainsi que sur les mesures que vous comptez éventuellement prendre. »
Puis nous avons lu l’intervention du CRIF: « il est particulièrement regrettable et inacceptable qu’en plein Paris, cette série fasse ainsi l’apologie du terrorisme. » Le Président sollicite, par ailleurs, l’intervention de la ministre.
Et le communiqué de l’UPJF : « Quand l’art se transforme en incitation à la haine des Juifs »
Nous avons su la visite de l’Ambassade d’Israël en France et leur désapprobation.
 Les associations France-Israël et Europe-Israël ont mis en ligne une pétition que nous avons signée.
Puis nous avons diffusé l’annonce de la manifestation du 16 juin, (reportée au 30 Juin pour cause de menaces), devant le musée à 15 heures.
Et aujourd’hui, j’ai voulu voir. Voir et entendre en suivant la visite guidée de 12 heures 30.
Notre groupe, d’une quinzaine de personnes, est français, d’âge moyen ; autour de nous beaucoup de jeunes Allemands, Anglais ou Américains, qui semblent connaître l’art de la photo et visitent librement.
La très compétente conférencière explique que « cette exposition est une proposition  d’ interroger l’évènement » ( ?) ; elle nous intéresse d’abord à l’œuvre de Lorna Simpson, photographe américaine, dont le projet audacieux ne se pourrait apprécier sans les explications et interprétations au long de 5 salles, c’est superbe.
 Nous arrivons aux salles dédiées à Ahlam Shibli qui « s’intéresse à la notion de chez soi, de foyer…elle ne cherche pas l’évènement mais les traces en profondeur d’une réalité, d’une histoire..  ». Des légendes, rédigées par l’artiste, accompagnent chaque série, traitant toutes de cette notion de foyer perdu.
Les photos de la première salle traitent d’un sujet « tabou chez les Palestiniens », ces bédouins qui se sont engagés au sein de l’armée israélienne et sont rejetés par leurs proches: ils n’ont plus de foyer.
Puis une salle présente des communautés d’enfants, en Pologne, des enfants orphelins ou abandonnés, pour qui le foyer est ce lieu qui les protège.
Puis des portraits d’homosexuels, interdits dans leurs pays musulmans/intolérants, dont le seul foyer est leur propre corps.
Une salle est consacrée au massacre de Tulle, en Juin 1944, quand les SS ont pendu, dans la ville, 99 citoyens. Les photos montrent les commémorations, les anciens témoins, des documents écrits, les monuments, toutes les mémoires. Le texte joint remarque que certains des résistants d’alors deviendront, pour certains, acteurs des guerres coloniales.
 L’impasse sélective du Musée du Jeu de Paume. RIEN sur les Victimes Israéliennes du terrorisme arabo-palestinien 
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Enfin, comme une conclusion, la salle appelée Death, la mort. Dès l’entrée, un panneau (visiblement ajouté), avertit le visiteur que les textes accompagnant les photos sont rédigés par l’artiste :
 « Afin d’éviter tout malentendu, le Jeu de Paume souhaite préciser que, dans la série Death, l’artiste Ahlam Shibli présente un travail sur les images qui ne constituent ni de la propagande ni une apologie du terrorisme. Comme l’artiste l’explique elle-même : «  Je ne suis pas une militante. Mon travail est de montrer, pas de dénoncer ni de juger.  »
.Oui,  elle montre, en effet, dans les rues du camp de réfugiés de Naplouse, dans les boutiques, dans les maisons, 68 photos, des images glorifiantes qui transforment les morts en héros, toujours  présents dans les foyers. Des enfants regardent la photo du héros, sanctifié, son arme à la main.
Mais alors, pourquoi, dans chaque légende de chaque photo, ces termes de propagande : 
« Les martyrs, les résistants, les territoires occupés, les colonies ? »  Rien n’est dit sur les victimes civiles israéliennes, sur leur « perte du foyer », puisque tel est le sujet traité.
Exemple : « la mère de Sa’ed ‘Awada montre une affiche de son fils martyr. Membre des brigades des martyrs d’Al Aqsa,’Awada a mené le18 Juin 2002, une opération martyre à Jérusalem ». (le massacre de Patt Junction, à Jérusalem, le 18 juin 2002, est un attentat suicide qui a fait 19 morts et 74 blessés.)
 L’artiste Ahlam Shibli vit en Israël à Haïfa, elle a exposé, sur d’autres sujets, en 2002 à Acco.

La conférencière ne dit rien sur le fond, elle ne parle que d’art.
Elle dit toujours « Israël-Palestine » comme si les deux ne faisaient qu’un, comme pour ne pas prendre position.
Elle termine la visite, demande si nous avons des questions. Un monsieur de notre groupe l’interroge alors sur la polémique autour de cette exposition. Du tac au tac elle répond qu’elle ne répondra pas à cette question, que ce n’est pas son rôle.
 Le monsieur dit : « c’est le lobby juif, ils ont honte de ce qu’ils font aux palestiniens ;  ils font aux palestiniens ce que les nazis leur ont fait ».
Alors, la gorge serrée d’avoir entendu cette phrase, je me concentre sur ma voix posée, je respire et je dis : « Monsieur, on ne doit pas dire ça, on ne peut pas comparer  Auschwitz etNaplouse. » Il marmonne : « après ce qui s’est passé en 48… » et s’éloigne. Je ne saurai jamais ce qu’il pense de 48, il a refusé la discussion. S’il lit ces lignes, je l’invite à nous parler.
Donc, l’exposition hors de toute « propagande » déclenche ce genre de remarque.

 Dehors, il fait beau, devant la porte, deux agents de police regardent entrer les visiteurs. Je leur parle :
 -Bonjour Messieurs, puis-je vous poser une question ?
 -Oui Madame »
-Etes-vous là à cause de l’exposition ?
 -Oui, on a été prévenu qu’il y a des opposants.
 -Serez-vous là s’il y a une manifestation ?
 -Oui, Madame, nombreux.
 Sommes-nous rassurés ?
 Laurence Nguyen - Association France-Israël
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