Translate

martes, 14 de mayo de 2013

EN HOMENAJE A GUY MILLIERE






by 

@ Henri Acoca, New-York - 15 / 05 / 1974

                                                             Homenaje a Guy Millière


ltHorrorRememberedFilm

Ese fatídico día (15 de mayo de 1974) yo me encontraba en New-York en el Waldford Astoria Hotel para asistir a una conferencia nacional sobre educación. Nada más llegar quedé conmocionado por la noticia terrible  noticia que me mantuvo confinado en la habitación esperando cualquier noticia  sobre lo que sucedía , el estado de los masacrados ,etc...Dese allí me fuí de New York para Ottawa  donde residía entonces  con este poema que releo cada año en la fecha aniversario con la devoción de un "kadish" ,en recuerdo de esas vidas jóvenes segadas por la barbarie con rostro humano .¡Nunca olvidaremos !
MA’ALOT
Ils étaient quatre-vingt-cinq à Ma’alot
Quatre-vingt-cinq enfants d’Israël
Qui couraient, libres, heureux, innocents
A travers tes rues et tes routes, Ma’alot
- – Combien sont-ils encore à présent?
Ils dormaient
Repus de printemps, d’idéal et de beauté
Ils dormaient
Les paupières alourdies de rêves riches en lendemains radieux
Ils dormaient
- – Mais combien verront encore un matin?
15 mai 1974
A l’heure de ta vingt-sixième Aube,
Israël ressuscité,
Quel vertige, soudain, les saisit
Dans le cauchemar d’un trépas différé
- – Ô ces mitraillettes braquées sur vos jeunes années!…
Rêves, jeunesse, innocence, piétinés, fracassés
Vous regardez, hagards
Des yeux venus d’aussi loin que la Haine
Plus dure que le métal des armes qui vous promettent la Mort.
Vous n’êtes plus Chochana, Arié, Ilana ou Daniel
Avraham, Rahel, Sara, Yaacov ou Chmouel
Mais marchandise humaine, mes frères…
- – Des OTAGES, disent-ils.
Je n’oublierai jamais vos pauvres vies traquées
Corps tordus, déchirés, sous les rafales assassines
Je n’oublierai jamais vos yeux qui se figent
Dans l’ultime élan d’une prière pathétique : « POURQUOI? »
Pourquoi Kichinev? Dachau? Treblinka et Auschwitz?
Lod? Athènes? Kiryath-Chemona et Munich?
Pourquoi MA’ALOT?
Nous n’avons rien oublié, ô ma mémoire affligée
- – Train d’enfer
Tu poursuis inexorablement ta route ensanglantée
Ne t’arrêteras-tu jamais?
Jamais le peuple d’Israël ne connaîtra donc la Paix?
© Henri Acoca, New-York - 15 / 05 / 1974

No hay comentarios:

Publicar un comentario