GUY MILLIERE
L’imposture du Pape François
J’entendais attendre la fin de la visite du pape François au Proche Orient pour réagir. Je pense utile de le faire dès aujourd’hui, de Jérusalem où je me trouve.
J’entendais attendre la fin de la visite du pape François au Proche Orient pour réagir. Je pense utile de le faire dès aujourd’hui, de Jérusalem où je me trouve.
Le pape a donc choisi de commencer son voyage en Jordanie, Etat arabe palestinien créé sur quatre vingt pour cent du territoire confié au Royaume Uni pour y permettre la renaissance d’un foyer national juif. Il a rencontré le roi, héritier d’une dynastie venue d’Arabie et transplantée là par les soins des Britanniques. Il n’a pas eu un mot pour les Arabes palestiniens vivant en Jordanie comme des citoyens de seconde zone. Il a célébré une messe dans un pays où les Chrétiens sont persécutés, comme dans tous les pays musulmans, et traités en citoyens de seconde zone. Il s’est conduit en bon dhimmi.
Le pape n’a ensuite pas franchi la frontière séparant la Jordanie d’Israël, et s’est rendu en hélicoptère à Bethlehem.
Le programme du Vatican dit, Bethlehem, Palestine, et précise qu’à Bethlehem le pape a rencontré le Président de l’Etat palestinien. Il s’agit de Mahmoud Abbas, qui n’est pas Président, puisque son mandat, non renouvelé, a expiré il y a cinq ans, donc dictateur conviendrait mieux. Et il s’agit de l’Autorité palestinienne, qui n’est pas un Etat.
Le pape traite donc un dictateur comme s’il était Président
Le pape traite donc un dictateur comme s’il était Président. Et il confère le statut d’Etat à une entité corrompue et criminelle qui sera bientôt régie par le Hamas, groupe terroriste, antisémite et négationniste. Il n’a pas un seul mot pour les Arabes chrétiens persécutéset chassés des terres occupées par l’Autorité palestinienne, et cautionne l’idée que Bethlehem est encore une ville chrétienne.
En appelant Jésus, juif né en terre juive, que les Chrétiens considèrent comme le Fils de Dieu, « prince de la paix », il utilise un vocabulaire qui retire à Jésus ses racines juives, et lui donne une dimension politique hors de propos.
En parlant devant un déploiement d’illustrations mêlant scènes de la vie de Jésus, et « oppression des Palestiniens », et en se plaçant devant une présentation de Jésus enveloppé d’un keffieh, il se fait propagandiste « anti-sioniste » et militant du négationnisme « palestinien » anti-juif.
En rendant visite à des « réfugiés » qui ne sont pas des réfugiés, mais les otages du monde arabe depuis quatre générations, il cautionne le fait que ces gens ont été maintenus dans des camps depuis quatre générations par décision du monde arabe.
Il cautionne le lavage de cerveau qui transforme ces gens en outils de la haine anti-juive.
En s’arrêtant ensuite devant la barrière de sécurité à l’endroit où il y a des graffitis disant Free Palestine, il devient militant de la « cause palestinienne » que le Hamas incarne désormais. Il ne dit bien-sûr pas que la barrière est effectivement une barrière de sécurité érigée parce que ses amis terroristes islamistes sont allés se faire sauter pour tuer des enfants et des adultes juifs ou pour les égorger, et, on n’en est plus à un mensonge près, les communiqués parlent de « barrière de séparation », comme si Israël voulait une barriėre juste pour se séparer des Arabes, alors qu’il y a vingt pour cent d’Arabes en Israël, ce que le pape ne dira pas.
Le pape se rend ensuite, en hélicoptère à nouveau, à l’aéroport de Tel Aviv. Il évite à nouveau de franchir la frontière vers Jérusalem, geste montrant qu’il ne reconnait pas Jérusalem comme ville israélienne, et, a fortiori, comme capitale d’Israël.
Le programme prévoit qu’il se rendra à Jérusalem par la route. Il y rencontrera des représentants de la religion orthodoxe, le mufti de Jérusalem sur « l’esplanade des mosquées » (parleront ils du mufti Amin Al Husseini?), des rabbins. Il se rendra, entre autres, à Yad Vashem.
Certains parleront de voyage équilibré. Je ne vois rien d’équilibré dans tout cela, strictement rien.
Certains diront que le pape oeuvre pour la paix. On n’oeuvre pas pour la paix en cautionnant la propagande anti-juive et les idées exterminationnistes des dirigeants « palestiniens ». On oeuvre pour la transformation d’Arabes en assassins, pour un gang de crapules sanguinaires appelé Autorité palestinienne, pour l’assassinat de Juifs, contre la démocratie et la liberté qu’Israël incarne.
L’Eglise a derrière elle deux mille ans, ou presque, d’antisémitisme. Elle a retiré des catéchismes il y a quelques décennies seulement la mention de « peuple déïcide ». Il lui faudra encore faire des efforts pour cesser d’être antisémite.
L’Eglise a mis plus de quarante ans pour reconnaître l’existence d’Israël. Elle a toujours du mal à reconnaitre l’existence d’Israël. Elle trahit ce faisant l’éthique qu’elle prétend incarner.
La presse internationale cautionne tout cela, et après, on voudrait s’étonner qu’il y ait des Mohamed Merah, et des assassins tels ceux qui viennent de frapper Bruxelles!
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Guy Millière — Wikipédia
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