LDJ de France
Siempre es un drama la muerte de seres humanos. Por eso, Netanyahou, el premier israelí ha presentado sus escusas al pueblo turco " por cualquier error que haya podido producir la pérdida de vidas" tras el abordaje del Mavi Mármara el 31 de mayo del 2011.
Fué una exigencia del premier turco Erdogan. Él no comete error alguno: el ha apoyado,armado y autorizado el aparejo de una flotilla para conocidos enemigos de su aliado israelí. Él conocía la legalidad del bloqueo de las armas con destino a Gaza del que franceses y americanos estaban encargados en el mar Rojo y en la península del Sinaí con vigilancia electrónica.
lire l’article de Richard ROSSIN en cliquant sur le lien ci-après
http://www.causeur.fr/mavi-marmara-erdogan-israel,22403#
Siempre es un drama la muerte de seres humanos. Por eso, Netanyahou, el premier israelí ha presentado sus escusas al pueblo turco " por cualquier error que haya podido producir la pérdida de vidas" tras el abordaje del Mavi Mármara el 31 de mayo del 2011.
Fué una exigencia del premier turco Erdogan. Él no comete error alguno: el ha apoyado,armado y autorizado el aparejo de una flotilla para conocidos enemigos de su aliado israelí. Él conocía la legalidad del bloqueo de las armas con destino a Gaza del que franceses y americanos estaban encargados en el mar Rojo y en la península del Sinaí con vigilancia electrónica.
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Israël-Turquie, diplomatie ou hypocrisie ?
Publié le 06 mai 2013 à 18:00 dans Monde
La mort d’êtres humains est toujours un drame. Donc Netanyahou, le Premier ministre israélien, a présenté ses excuses au peuple turc « pour toute erreur ayant pu conduire à la perte de vies » lors de l’arraisonnement du Mavi Marmara le 31 mai 2011.
C’était une exigence du premier ministre turc, Erdogan. Lui n’a pas commis d’erreur : il a soutenu, armé et autorisé à appareiller une flottille aux visées hostiles contre son allié israélien. Il savait la légalité du blocus des armes à destination de Gaza dont Français et Américains étaient en charge en mer Rouge et dans la péninsule du Sinaï par une surveillance électronique.
Tous le savent, même l’IHH dont deux femmes d’un autre convoi anti blocus viennent d’être violées à Benghazi en Libye. L’IHH, association humanitaire islamiste amie d’Erdogan, est classée par les USA et certains états européens organisation terroriste. Pas par la France qui ne voit de terrorisme dans nulle organisation moyen-orientale, pas même le Hezbollah responsable du meurtre de 58 de nos soldats dans l’attentat duDrakkar à Beyrouth en 1983.
Le Mavi Marmara a refusé le contrôle de sa cargaison à Ashdod avant transfert à Gaza par un message de son commandant : « Ta gueule, retourne à Auschwitz » pendant que les accompagnateurs pacifisteshurlaient « Juifs, rappelez-vous de Khaybar » (haut lieu du massacre de Juifs par Mahomet) ; les enregistrements en attestent. C’était la troisième proposition de contrôle. Ils voulaient en découdre. Nous apprendrons plus tard que certains « pacifistes » étaient porteurs d’importantes sommes d’argent et équipés de gilets pare-balles en Kevlar, de lunettes de vision nocturne (les nuits sont si belles en mer), de couteaux, de frondes, de barres en fer. Le convoi de 8 cargos avait appareillé le 30 mai de la Chypre colonisée par la Turquie.
L’arraisonnement fait 9 morts et 28 blessés parmi les militants et 10 blessés parmi les marins israéliens. Le quotidien turc Hurriyet publie des photos de soldats israéliens tabassés par les passagers du cargo. Sur les autres cargos investis, la défense passive des passagers n’a provoqué aucune violence.
Parmi les 700 passagers débarqués à Ashdod : 4 arabes israéliens dont une députée de la Knesset, 9 Français et un député égyptien. Dès le lendemain des représentants du CICR (Croix Rouge) rendent visite à tous les ressortissants de pays sans relations diplomatiques avec Israël.
Visite du CICR que le franco-israélien Gilad Shalit, otage à Gaza du Hamas enlevé en 2006, n’aura jamais jusqu’à sa libération le 18 octobre 2011 (contre 1027 détenus palestiniens condamnés par la justice pour actes de terrorisme). Du 31 mai au 7 juin, 510 camions transférent le fret vérifié vers Gaza. Les passagers sont rapidement libérés et expulsés. Le député égyptien, Mohamed Beltagy, de retour déclare avoir capturé trois soldats israéliens et pris le contrôle de leurs armes…
En juillet 2011 la commission Palmer de l’ONU estime qu’Israël était justifié à intercepter la flottille et faire usage de la force « à des fins de légitime défense » dès lors que les militaires « ont été accueillis par une résistance organisée et violente d’un groupe de passagers », relève qu’« un “noyau dur” d’environ 40 militants du IHH avaient un contrôle effectif sur le navire et n’ont pas été soumis à des contrôles de sécurité quand ils sont montés à bord à Istanbul »… que « la qualité et la valeur de la plupart des biens humanitaires à bord des navires était discutable »…et ajoute que « Gaza ne dispose d’aucune installation portuaire capable de recevoir la quantité de marchandise, de vivres… »
Voilà les événements pour lesquels Erdogan exigeait des excuses. Se posent des problèmes graves. Quid de la responsabilité des hommes qui se sont lancés dans cette aventure et quid de la responsabilité de la Turquie qui les a soutenus au mépris des lois internationales ? Quid de la marginalisation des minorités chrétienne et kurde en Turquie ? Quid de l’occupation militaire de la partie Nord de Chypre par l’armée turque depuis 1974 ? Quid de la reconnaissance des massacres de Kurdes en 1938 (qui continuent) et d’Assyriens, quid du sort des 781 réfugiés du Struma en 1942, quid des génocides des Grecs entre 1916 et 23 et bien sûr des Arméniens…? Pourquoi personne n’exige d’excuses d’Erdogan pour tout cela et pour avoir lancé cet acte hostile ?
J’ajoute que jamais ni famine, ni massacre n’ont été décrits à Gaza contrairement à bien des endroits sur la planète et en particulier chez ses amis que Mr Erdogan couvre comme au Darfour …
La crise avec la Turquie de l’AKP d’Erdogan avait commencé bien avant l’assaut du Mavi Marmara utilisé en exutoire politique. L’AKP avait annoncé sa volonté de « politique du zéro problème avec les voisins », dont l’objectif était le rapprochement avec les voisins arabes et avec l’Iran. Là, se placent les insultes d’Erdogan à Shimon Peres à Davos le 29.1.2009 et l’accusation de « nettoyage ethnique en Palestine » (nettoyage qui a permis à la population de septupler en 60 ans !). Inamicale encore deux déclarations récentes affirmant le sionisme « un crime contre l’humanité ».
Bien sûr, il y a les massacres en Syrie et les avancées des islamistes. Mais, pourquoi, pour Obama, l’inquiétude sur les stocks de gaz de combat en Syrie devrait-elle peser plus sur Israël que sur la Turquie ? Bien sûr, il y a aussi la crise chypriote qui rend, pour Israël, le partenaire incapable d’installer des débouchés pour le gaz.
Par réalisme politique, Netanyahou déclare donc son « engagement » à dépasser les désaccords pour «promouvoir la paix et la sécurité régionale»… « Il vaut mieux ravaler sa fierté et faire ce qui est bon pour l’Etat ». Certes, mais au prix d’une incompréhension des marins israéliens. Un geste diplomatique fort de la part d’Israël, mais la politique c’est aussi soutenir ses citoyens, affirmer son droit à l’indépendance et à la sécurité, faire respecter son Etat.
Bien sûr, il est difficile de résister au président américain lorsqu’il vous tend le téléphone. Mais, lui non plus n’a pas d’ami, seulement des intérêts menacés dans la poudrière moyen-orientale crée par les occidentaux après la première guerre mondiale et déstabilisée par son discours du Caire du 4 juin 2009. Il est primordial pour Obama de réconcilier ses deux meilleurs alliés du Moyen-Orient, sa médiation avait déjà permis la livraison de matériel militaire israélien à l’armée turque le mois dernier… Pour John Kerry cette réconciliation « contribuera aux progrès de la paix et de la stabilité dans la région ». Ce serait vrai s’il s’agissait vraiment de réconciliation.
Les effets immédiats en Turquie ont été l’acclamation d’une victoire et l’avalanche de revendications sans rien céder sur ses propres exactions. La municipalité d’Ankara installe des panneaux publicitaires sur ces excuses, Erdogan exige des sommes folles sans renoncer aux parodies de justice contre les militaires israéliens, de participer aux négociations avec les Palestiniens, annonce qu’il va se rendre à Gaza et qu’il n’est pas encore question de rétablir les relations diplomatiques ; un éventuel indemnisé clame vouloir donner ses indemnités putatives au Hamas et au Jihad islamique.
Erdogan rêvait d’excuses, Obama les lui a obtenues. Obama aussi avait rêvé, mais les rêves d’Obama et d’Erdogan ne sont pas les mêmes. John Kerry venu demander au Grand Turc de retarder sa visite prévue à Gaza s’est vu renvoyé dans les cordes sans ménagement.
Israël risque de payer la note, même le bénéfice diplomatique qui serait que les Nations voient ces résultats-là ne lui sera pas crédité. Question : que pouvait-on attendre du lauréat 2010 du prix Kadhafi des droits de l’homme ?
Les Juifs ont hérité de l’Histoire une maladie grave : ils voudraient être aimés. La paix n’est pas seulement le silence des armes, ce que voudraient nous faire croire les diplomates. Les Etats n’ont pas d’amis, seulement des intérêts et des alliés. Mais, il n’est pas impossible que le gaz et le pétrole qui ont amenés tant d’amis à des tyrans parfois sanguinaires et toujours obscurantistes bouleversent la donne régionale en faveur d’Israël. En attendant Erdogan détruit l’OTAN de l’intérieur.
C’était une exigence du premier ministre turc, Erdogan. Lui n’a pas commis d’erreur : il a soutenu, armé et autorisé à appareiller une flottille aux visées hostiles contre son allié israélien. Il savait la légalité du blocus des armes à destination de Gaza dont Français et Américains étaient en charge en mer Rouge et dans la péninsule du Sinaï par une surveillance électronique.
Tous le savent, même l’IHH dont deux femmes d’un autre convoi anti blocus viennent d’être violées à Benghazi en Libye. L’IHH, association humanitaire islamiste amie d’Erdogan, est classée par les USA et certains états européens organisation terroriste. Pas par la France qui ne voit de terrorisme dans nulle organisation moyen-orientale, pas même le Hezbollah responsable du meurtre de 58 de nos soldats dans l’attentat duDrakkar à Beyrouth en 1983.
Le Mavi Marmara a refusé le contrôle de sa cargaison à Ashdod avant transfert à Gaza par un message de son commandant : « Ta gueule, retourne à Auschwitz » pendant que les accompagnateurs pacifisteshurlaient « Juifs, rappelez-vous de Khaybar » (haut lieu du massacre de Juifs par Mahomet) ; les enregistrements en attestent. C’était la troisième proposition de contrôle. Ils voulaient en découdre. Nous apprendrons plus tard que certains « pacifistes » étaient porteurs d’importantes sommes d’argent et équipés de gilets pare-balles en Kevlar, de lunettes de vision nocturne (les nuits sont si belles en mer), de couteaux, de frondes, de barres en fer. Le convoi de 8 cargos avait appareillé le 30 mai de la Chypre colonisée par la Turquie.
L’arraisonnement fait 9 morts et 28 blessés parmi les militants et 10 blessés parmi les marins israéliens. Le quotidien turc Hurriyet publie des photos de soldats israéliens tabassés par les passagers du cargo. Sur les autres cargos investis, la défense passive des passagers n’a provoqué aucune violence.
Parmi les 700 passagers débarqués à Ashdod : 4 arabes israéliens dont une députée de la Knesset, 9 Français et un député égyptien. Dès le lendemain des représentants du CICR (Croix Rouge) rendent visite à tous les ressortissants de pays sans relations diplomatiques avec Israël.
Visite du CICR que le franco-israélien Gilad Shalit, otage à Gaza du Hamas enlevé en 2006, n’aura jamais jusqu’à sa libération le 18 octobre 2011 (contre 1027 détenus palestiniens condamnés par la justice pour actes de terrorisme). Du 31 mai au 7 juin, 510 camions transférent le fret vérifié vers Gaza. Les passagers sont rapidement libérés et expulsés. Le député égyptien, Mohamed Beltagy, de retour déclare avoir capturé trois soldats israéliens et pris le contrôle de leurs armes…
En juillet 2011 la commission Palmer de l’ONU estime qu’Israël était justifié à intercepter la flottille et faire usage de la force « à des fins de légitime défense » dès lors que les militaires « ont été accueillis par une résistance organisée et violente d’un groupe de passagers », relève qu’« un “noyau dur” d’environ 40 militants du IHH avaient un contrôle effectif sur le navire et n’ont pas été soumis à des contrôles de sécurité quand ils sont montés à bord à Istanbul »… que « la qualité et la valeur de la plupart des biens humanitaires à bord des navires était discutable »…et ajoute que « Gaza ne dispose d’aucune installation portuaire capable de recevoir la quantité de marchandise, de vivres… »
Voilà les événements pour lesquels Erdogan exigeait des excuses. Se posent des problèmes graves. Quid de la responsabilité des hommes qui se sont lancés dans cette aventure et quid de la responsabilité de la Turquie qui les a soutenus au mépris des lois internationales ? Quid de la marginalisation des minorités chrétienne et kurde en Turquie ? Quid de l’occupation militaire de la partie Nord de Chypre par l’armée turque depuis 1974 ? Quid de la reconnaissance des massacres de Kurdes en 1938 (qui continuent) et d’Assyriens, quid du sort des 781 réfugiés du Struma en 1942, quid des génocides des Grecs entre 1916 et 23 et bien sûr des Arméniens…? Pourquoi personne n’exige d’excuses d’Erdogan pour tout cela et pour avoir lancé cet acte hostile ?
J’ajoute que jamais ni famine, ni massacre n’ont été décrits à Gaza contrairement à bien des endroits sur la planète et en particulier chez ses amis que Mr Erdogan couvre comme au Darfour …
La crise avec la Turquie de l’AKP d’Erdogan avait commencé bien avant l’assaut du Mavi Marmara utilisé en exutoire politique. L’AKP avait annoncé sa volonté de « politique du zéro problème avec les voisins », dont l’objectif était le rapprochement avec les voisins arabes et avec l’Iran. Là, se placent les insultes d’Erdogan à Shimon Peres à Davos le 29.1.2009 et l’accusation de « nettoyage ethnique en Palestine » (nettoyage qui a permis à la population de septupler en 60 ans !). Inamicale encore deux déclarations récentes affirmant le sionisme « un crime contre l’humanité ».
Bien sûr, il y a les massacres en Syrie et les avancées des islamistes. Mais, pourquoi, pour Obama, l’inquiétude sur les stocks de gaz de combat en Syrie devrait-elle peser plus sur Israël que sur la Turquie ? Bien sûr, il y a aussi la crise chypriote qui rend, pour Israël, le partenaire incapable d’installer des débouchés pour le gaz.
Par réalisme politique, Netanyahou déclare donc son « engagement » à dépasser les désaccords pour «promouvoir la paix et la sécurité régionale»… « Il vaut mieux ravaler sa fierté et faire ce qui est bon pour l’Etat ». Certes, mais au prix d’une incompréhension des marins israéliens. Un geste diplomatique fort de la part d’Israël, mais la politique c’est aussi soutenir ses citoyens, affirmer son droit à l’indépendance et à la sécurité, faire respecter son Etat.
Bien sûr, il est difficile de résister au président américain lorsqu’il vous tend le téléphone. Mais, lui non plus n’a pas d’ami, seulement des intérêts menacés dans la poudrière moyen-orientale crée par les occidentaux après la première guerre mondiale et déstabilisée par son discours du Caire du 4 juin 2009. Il est primordial pour Obama de réconcilier ses deux meilleurs alliés du Moyen-Orient, sa médiation avait déjà permis la livraison de matériel militaire israélien à l’armée turque le mois dernier… Pour John Kerry cette réconciliation « contribuera aux progrès de la paix et de la stabilité dans la région ». Ce serait vrai s’il s’agissait vraiment de réconciliation.
Les effets immédiats en Turquie ont été l’acclamation d’une victoire et l’avalanche de revendications sans rien céder sur ses propres exactions. La municipalité d’Ankara installe des panneaux publicitaires sur ces excuses, Erdogan exige des sommes folles sans renoncer aux parodies de justice contre les militaires israéliens, de participer aux négociations avec les Palestiniens, annonce qu’il va se rendre à Gaza et qu’il n’est pas encore question de rétablir les relations diplomatiques ; un éventuel indemnisé clame vouloir donner ses indemnités putatives au Hamas et au Jihad islamique.
Erdogan rêvait d’excuses, Obama les lui a obtenues. Obama aussi avait rêvé, mais les rêves d’Obama et d’Erdogan ne sont pas les mêmes. John Kerry venu demander au Grand Turc de retarder sa visite prévue à Gaza s’est vu renvoyé dans les cordes sans ménagement.
Israël risque de payer la note, même le bénéfice diplomatique qui serait que les Nations voient ces résultats-là ne lui sera pas crédité. Question : que pouvait-on attendre du lauréat 2010 du prix Kadhafi des droits de l’homme ?
Les Juifs ont hérité de l’Histoire une maladie grave : ils voudraient être aimés. La paix n’est pas seulement le silence des armes, ce que voudraient nous faire croire les diplomates. Les Etats n’ont pas d’amis, seulement des intérêts et des alliés. Mais, il n’est pas impossible que le gaz et le pétrole qui ont amenés tant d’amis à des tyrans parfois sanguinaires et toujours obscurantistes bouleversent la donne régionale en faveur d’Israël. En attendant Erdogan détruit l’OTAN de l’intérieur.
*Photo : IHH Humanitarian Relief Foundation/TURKEY.
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