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viernes, 13 de diciembre de 2013

Pour la francophonie


Incroyable mais vrai… Dieudonné et Soral, militants nazis en 1939 !

Source:
jssnews.com/



Article publié la première fois le 23 mai 2009. 
Trouvaille JSSNews
Attention, cet article N’EST PAS UNE FICTION!
Le titre est racoleur… Il paraît impossible… Et pourtant!
Je viens de retrouver l’histoire d’un certain Georges Oltramare. Je vous copie ci-bas une partie de la biographie Wikipedia de cet homme. Un militant nazi qui, comme vous le verrez, se faisait appeler tantôt Dieudonné, tantôt Soral…
Les ressemblances entre Oltramare et le Dieudonné (ou le Soral)  de 2013 sont incroyables: création d’un parti politique, discours antisémites, défenseur de la « libre pensée… »
HG: Soral BG: Dieudonné D: "Dieudonné/Soral, Georges Oltramare"
HG: Soral
BG: Dieudonné
D: « Dieudonné/Soral, Georges Oltramare »
A présent, que répondre à ceux qui affirment que l’histoire ne se répète jamais ?
Georges Oltramare alias Géo Oltramare, de son nom complet Georges Albert Oltramare, né le 17 avril 1896 au Petit-Saconnex et décédé le 16 août 1960 à Genève, est un journaliste et militant fasciste suisse connu en France sous le pseudonyme de Charles Dieudonné.

Il commence des études de droit qu’il abandonne pour se diriger vers une carrière littéraire. En 1916, il part pour Bucarest où il devient précepteur de l’un des enfants du prince Ghica et envoie des articles au Journal de Genève. Rentré à Genève, La Suissepublie ses billets hebdomadaires qu’il signe G.O. qui se transformera en Géo. Toutefois, le journal le licencie en raison de la virulence de ses articles antisémites. En réaction, il lance en 1923 son propre journal satirique, Le Pilori, qui atteindra les 20 000 exemplaires et dans lequel il s’en prend aux juifs, aux politiciens et aux « affairistes ».
La ressemblance est déjà frappante. Les juifs, les politiciens, les affairistes… Les « sionistes » d’aujourd’hui selon Dieudonné M’Bala M’Bala.
Avec Michel Simon, il fait partie de la première troupe de théâtre de Georges Pitoëff installé à Genève en 1915. Il apparait sous le nom de scène d’André Soral dans trois films dont deux d’un proche, le réalisateur Jean Choux, qui réalisera sous l’occupation des films d’inspiration vichyste.
Soral… Dieudonné… L’inspiration vichyste… La haine des juifs… La mise en scène (théâtre, film)…
http://www.fonjallaz.net/CH/9-nov-1932/Pilori/doc/PI-2-juin-33-Pi10.jpg
En 1930, il se lance dans la politique en se présentant aux élections cantonales genevoises qu’il perd. En décembre de la même année, il crée son propre parti d’idéologie fasciste, l’Ordre politique national. Ce dernier fusionne le 24 juin 1932 avec l’Union de défense économique, autre parti genevois proche du patronat, pour former l’Union nationale dont Oltramare devient le chef unique à partir de 1935 et dont Le Piloridevient l’organe officiel.
L’Union nationale épouse les thèses fascistes d’un régime fort, le corporatisme au niveau économique et la lutte contre le marxisme et les juifs. Elle a pour devise « une doctrine, une foi, un chef ». Son organisation est militaire avec un cérémonial et une discipline fasciste et le parti compte jusqu’à 2000 membres en 1937. Ses militants défilent dans les rues de Genève en uniforme (béret basque et chemise grise) au son d’une clique.
En 1938, il se rallie au nazisme. Après l’échec d’un projet de fusion entre l’Union nationale et le Parti démocratique (actuel Parti libéral) genevois, Oltramare quitte en 1939 son mouvement qui périclite.
On se croirait dans un roman de politique-fiction… Mais les comparaisons ne s’arrêtent pas là !
En juin 1940, à la demande d’Otto Abetz, il s’installe en France où il dirige, sous le pseudonyme de Charles Dieudonné, le journal La France au travail (futur La France socialiste) qu’il quitte courant 1941 pour animer à Radio Paris plusieurs émissions comme Au rythme du temps , Les juifs contre la France (cabaret antisémite) et Un neutre vous parle, une chronique personnelle.
Le 20 mars 1942, il assiste à l’Écu de France au déjeuner organisé par l’Association des journalistes antijuifs (AJA) dont le président d’honneur est Jean Drault pour commémorer le cinquantième anniversaire du premier numéro de La Libre Parole d’Édouard Drumont. Céline, Pierre-Antoine Cousteau, Henry Coston, Jean Hérold-Paquis, Jacques Dyssord, Robert Denoël et Titaÿna sont également présents à cet évènement.
D’après Patrice Miannay, il aurait émargé sur les fonds de l’ambassade d’Allemagne et aurait été un agent de l’Abwehr.
La collaboration avec Allemagne de 1940 ressemble à celle qu’il a aujourd’hui avec l’Iran… La lutte contre les journalistes juifs (Frédéric Haziza en est un exemple moderne).
Après la guerre, il partage la fin de sa vie entre l’Espagne franquiste et l’Égypte où il est employé comme speaker à La voix des Arabes. En 1956, il publie ses souvenirs par une suite de billets et de portraits des personnalités politiques ou littéraires qu’il a rencontrées sous le titre Les souvenirs nous vengent. Il y égrène aussi ses succès féminins.
Malgré son interdiction, il relance en 1958 Le Pilori et confie des articles à un journal d’extrême droite appelé L’Europe réelle. En 1960, année de sa mort, il publie son dernier ouvrage, un recueil de 20 poèmes érotiques, sous le titre Limbes et lombes sous le pseudonyme de Tancrède Pisan.
C’est l’histoire du serpent qui se mord la queue : les racistes créent les extrémistes et ceux-ci persuadent les racistes qu’ils ont raison de l’être. Et comme le disait Elfriede Jelinek (Prix Nobel de Littérature 2004), « chaque minute porte en elle la négation de siècles d’histoire boîteuse, brisée. »
Par Jonathan-Simon Sellem – JSSNews

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