"Si cae Israel caemos todos" Aznar,expresidente de España,Premio Samuel Hadas.
MUJER ESTE ES EL NEGRO FUTURO QUE TE AGUARDA DENTRO POCO SI NO DETENEMOS AL ISLAMISMO..
EL ATERRADOR POEMA DE VICTOR HUGO "EL VELO" REDACTADO EN 1892 EN SU OBRA "LAS ORIENTALES ", NOS CUENTA EL DESGARRADOR DIALOGO ENTRE UNA JOVEN Y SUS CUATRO HERMANOS, SU VELO SE ABRIÓ UN INSTANTE AL REGRESO DEL BAÑO Y ELLOS LA APUÑALAN POR TAL "CRIMEN":
La hermana
¿Qué os sucede ,qué os sucede ,hermanos mios?teneis las frentes bajas y preocupadas ,como lamparas funebres vuestras miradas brillan en vuestros ojos. Los cinturones abiertos,lucieron tres veces ,medio sacados de su estuche,las hojas de vuestros cuchillos bajo vuestros dedos.
Hermano mayor
¿No has levantado hoy el velo?
La hermana
Volvía del baño ,hermanos mios.Del baño,señores volvía.Escondida a las temerarias miradas de los infieles y los albanos.Al pasar cerca de la mezquita en mi palanquín cubierto,me sofocó el aire del medio día y se abrió un instante mi velo.
Segundo hermano
¿Pasaba entonces un hombre?¿Un hombre con caftán verde?
La hermana
Si…quizás…pero su audacia no vió nunca mis trazos desvelados.Pero vosotros hablais en voz baja, en voz baja habláis.¿Necesitáis sangre ? Os juro,hermanos ,que no pudo verme.¡Piedad!¿matareis a una mujer,debil e indefensa en vuestro poder?
Tercer hermano
El sol estará rojo cuando se acueste esta tarde.
Hermana
¡Piedad!No he hecho nada. ¡Piedad!¡piedad!dios, cuatro puñales en mi costado .¡Ah!me abrazo a vuestras rodillas…No huyáis de mis manos que sangran,hermanos sostenedme ,mi mirada se apaga y sobre ella hay un velo de muerte .
Cuarto hermano
¡Ese velo no lo levantarás nunca!
Le Voile
La soeur
Qu'avez-vous, qu'avez-vous, mes frères ?
Vous baissez des fronts soucieux.
Comme des lampes funéraires,
Vos regards brillent dans vos yeux.
Vos ceintures sont déchirées.
Déjà trois fois, hors de l'étui,
Sous vos doigts, à demi tirées,
Les lames des poignards ont lui.
Vous baissez des fronts soucieux.
Comme des lampes funéraires,
Vos regards brillent dans vos yeux.
Vos ceintures sont déchirées.
Déjà trois fois, hors de l'étui,
Sous vos doigts, à demi tirées,
Les lames des poignards ont lui.
Le frère ainé
N'avez vous pas levé votre voile aujourdh'ui ?
La soeur
Je revenais du bain, mes frères,
Seigneurs, du bain je revenais,
Cachée aux regards téméraires
Des giaours et des albanais.
En passant près de la mosquée
Dans mon palanquin recouvert,
L'air de midi m'a suffoquée :
Mon voile un instant s'est ouvert
Seigneurs, du bain je revenais,
Cachée aux regards téméraires
Des giaours et des albanais.
En passant près de la mosquée
Dans mon palanquin recouvert,
L'air de midi m'a suffoquée :
Mon voile un instant s'est ouvert
Le second frère
Un homme alors passait ? Un homme en caftan vert ?
La soeur :
Oui… peut-être… mais son audace
N'a point vu mes traits dévoilés…
Mais vous vous parlez à voix basse,
A voix basse vous vous parlez.
Vous faut-il du sang ? Sur votre âme,
Mes frères, il n'a pu me voir.
Grâce ! tuerez-vous une femme,
Faible et nue en votre pouvoir ?
N'a point vu mes traits dévoilés…
Mais vous vous parlez à voix basse,
A voix basse vous vous parlez.
Vous faut-il du sang ? Sur votre âme,
Mes frères, il n'a pu me voir.
Grâce ! tuerez-vous une femme,
Faible et nue en votre pouvoir ?
Le troisième frère
Le soleil était rouge à son coucher ce soir.
La soeur
Grâce ! qu'ai-je fait ? Grâce ! grâce !
Dieu ! quatre poignards dans mon flanc !
Ah ! par vos genoux que j'embrasse…
O mon voile ! ô mon voile blanc !
Ne fuyez pas mes mains qui saignent,
Mes frères, soutenez mes pas !
Car sur mes regards qui s'éteignent
S'étend un voile de trépas.
Dieu ! quatre poignards dans mon flanc !
Ah ! par vos genoux que j'embrasse…
O mon voile ! ô mon voile blanc !
Ne fuyez pas mes mains qui saignent,
Mes frères, soutenez mes pas !
Car sur mes regards qui s'éteignent
S'étend un voile de trépas.
Le quatrième frère
C'en est un que du moins tu ne lèveras pas !
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