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viernes, 6 de septiembre de 2013

La República tiene que hacer cesar esto. MARSEILLE ESTÁ EN PODER DE LOS NARCOS








TODOS LOS DÍAS MARSEILLE, LA 2ªCIUDAD DE LA REPÚBLICA,  EN LA PORTADA DE LOS DIARIOS DEBIDO A LOS CRÍMENES CONSTANTES QUE ALLÍ SUCEDEN POR OBRA DE LA DELINCUENCIA ORGANIZADA  Y DE LA DROGA:
               

Los narcos mandan en Marseille

  Los pistoleros organizados y armados han convertido a Marseille en una ciudad sin ley.
  Los asesinatos y crímenes son constantes.
  
   Gráfico del Dreuz.info:
05-09-2013-17-12-48


  AÑO 2012 24 MUERTOS  EN AJUSTES DE CUENTAS  ENTRE MAFIOSOS.
  ROBOS CON VIOLENCIA Y ARMAS DE FUEGO , 10.000
  AÑO 2013 , LLEVAN EN LA HERMOSA CIUDAD ,DONDE RESIDE PARTE
  DEL EQUIPO DE LE GROUPE, 13 MUERTOS  POR ENFRENTAMIENTOS ENTRE LOS 
  NARCOS.

                           EN LE GROUPE LO HEMOS DICHO VARIAS VECES:
                           DONDE SE IMPIDE A  LOS CIUDADANOS HONRADOS
                           PORTAR ARMAS TAN SOLO LOS DELINCUENTES 
                           LAS LLEVAN.
                                    SI LOS GENDARMES NO HACEN RESPETAR
                                     LA LEY LOS CIUDADANOS DEBEN DE 
                                         HACER QUE SE RESPETE.


by LE MONDE:


Marseille lumineuse et vibrante, capitale européenne de la culture cette année, saluée en janvier par le New York Times comme la "deuxième ville au monde àvisiter en 2013". Marseille sombre et violente, capitale française de la grande criminalité : en 2012, 24 meurtres dans des règlements de comptes entre voyous et plus de 10 000 vols avec violences ou armes à feu y ont été recensés ; depuis le début de 2013, l'on compte déjà 13 meurtres, soldant de sauvages vendettas entre trafiquants de drogue.

La deuxième ville de France espérait échapper, enfin, à l'image ténébreuse qui colle à son histoire depuis des lustres. Elle y est plus que jamais renvoyée par cette spirale d'homicides que rien ne semble capable d'enrayer. Pour autant, au-delà de sa tradition ancienne de grand banditisme, la cité phocéenne, plus qu'une anomalie, apparaît comme le miroir dangereusement grossissant des fractures de toutes sortes qui minent de larges pans de la société française.
Car tous les facteurs d'insécurité, de dépression et de déstabilisation du lien social s'y conjuguent et s'y exacerbent. Le chômage sur l'ensemble de la ville ? Son taux est près de deux fois supérieur à la moyenne nationale. L'emploi ? Les responsables policiers estiment que les trafiquants de drogue sont sans doute le premier employeur de la ville. L'exclusion ? Plus du quart des habitants vivent sous le seuil de pauvreté. L'échec scolaire des jeunes ? Il se traduit par un taux d'absentéisme de 25 % dans les collèges des quartiers nord. L'urbanisme ? Il a de longue date installé au coeur de la ville insécurité et criminalité, cantonnées vers les cités et les banlieues dans les métropoles parisienne ou lyonnaise.
Miroir grossissant – également, désespérément – de l'impuissance des pouvoirs publics, locaux autant que nationaux. Jean-Claude Gaudin, maire depuis dix-huit ans, a beau s'en défendre avec faconde, il ne saurait s'exonérer de la responsabilité de l'état de sa ville.
Mais, quoi qu'ils fassent, annoncent et promettent depuis des années, les gouvernements successifs, de droite comme de gauche, n'ont pas davantage su trouver une réponse efficace au cancer de la violence dont souffre Marseille.
Brice Hortefeux, alors ministre de l'intérieur, à l'automne 2010, son successeur, Claude Guéant, à l'été 2011,Manuel Valls, dès son arrivée Place Beauvau en mai 2012, ont renforcé les moyens policiers et changé les préfets. Sans succès probant. Le premier ministre, Jean-Marc Ayrault, avait réuni, voilà un an, pas moins de dix-sept ministres à Marseille pour mettre en oeuvre un plan d'action global de l'Etat en faveur de la ville. A nouveau sur place mardi 20 août, il n'a pu que rappeler cette démarche et appeler chacun à la ténacité et à la patience.
Insécurité, impuissance publique et déréliction sociale composent un cocktail redoutable et une sourde menace pour l'autorité de la République. L'on mesure facilement l'usage que l'extrême droite peut en faire. Au-delà de toutes les autres, cette seule raison rend la situation marseillaise intolérable.

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